Le Manifeste REPIX
- Serge Basila
- 22 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 juin
Manifeste :
Nous sommes les Virtualithes, ceux qui redonnent vie à l’immatériel.
Nous refusons l’oubli. Nous réécrivons l’histoire du numérique, pièce par pièce, pixel par pixel.
Chez REPIX, chaque vêtement est un acte de résistance : un acte contre l’oubli, contre la surconsommation,
contre la pollution numérique.
Nos créations sont des artefacts vivants, des fragments d’un monde qui évolue sans cesse. Elles libèrent de
l’espace sur les serveurs, elles sauvent des archives perdues, elles plantent des arbres.
Nous sommes une communauté de Cyber-Écologues, d’artistes du bug, de chasseurs d’images oubliées.
Notre art est brut, spontané, chaotique — mais il est aussi un acte militant, une forme de régénération créative.

KIZOBAZOBA n’est pas un choix esthétique : c’est notre folie sacrée, notre acte de résistance à un monde trop
propre, trop lisse. Nous créons dans le chaos pour mieux régénérer, pour mieux réinventer.
REPIX, c’est plus qu’une marque. C’est un geste militant. C’est une autre manière de voir le monde digital. Et
chaque erreur 404, chaque image oubliée, chaque bug devient une semence pour l’avenir.
La Virtualithique — Une Science Invisible pour Réparer le Numérique
La Virtualithique est notre méthode, notre geste, notre philosophie. C’est l’art de soigner les mondes
numériques blessés. Contraction de virtuel et lithique (du grec lithos, la pierre), elle désigne une science poétique
et radicale qui traite les déchets numériques comme des fossiles à exhumer, à transformer, à célébrer.
Dans une époque saturée de data fantôme, de serveurs oubliés et de pixels errants,
la Virtualithique agit comme
une archéologie digitale : elle fouille, restaure, et régénère. Chaque fichier orphelin, chaque gif corrompu,
chaque bug graphique devient une matière première. Grâce à elle, REPIX transforme ces restes immatériels en
vêtements porteurs d’histoires, en artefacts tangibles d’un monde invisible.
Mais la Virtualithique ne se limite pas à recycler. Elle répare. Elle réenchante. Elle est fondée sur trois gestes
fondamentaux :
Diagnostiquer les zones mortes du web (données inutiles, clouds surchargés, archives négligées)
Purifier en supprimant, classant ou revalorisant les pixels oubliés
Réenchanter en réinjectant ces fragments dans le monde physique : textile, art, mémoire
Cette méthode s’oppose aux logiques extractivistes du numérique. Là où les algorithmes effacent, elle rappelle.
Là où le marché numérise, elle matérialise. Elle donne une seconde vie à l’invisible, en cultivant un numérique
durable, sensible et engagé.
La Virtualithique est à la mode ce que l’herboristerie est à la médecine : un savoir ancien appliqué à un
monde malade.
Parce que vous ne cherchez pas seulement à vous habiller, mais à faire du sens. Chez REPIX, chaque pièce est
un manifeste textile : née de textiles recyclés et imprégnée de fragments numériques oubliés, elle transforme
l’oubli en mémoire visible, le pixel perdu en oeuvre engagée. En choisissant une mode upcyclée, locale et
durable, vous consommez autrement, de façon consciente et poétique. Nos créations tissent un lien entre
patrimoine congolais et esthétique digitale, entre racines profondes et futurs pixelisés. REPIX, c’est refuser
l’uniformité, embrasser la mémoire, et faire de chaque vêtement une prise de position contre l’oubli et pour une
création qui a du sens.
Commentaires